lundi 2 novembre 2020

Albert Spaggiari Le casse du siècle



                                                                   Albert Spaggiari  

Albert Spaggiari  né le 14 à Laragne-Montéglin  dans les Hautes -Alpes  et mort le 8 juin  à Belluno  en Italie, est un malfaiteur français d'origine italienne

le 8 à Belluno en Italie, est un malfaiteur français  d'origine italienne

Il est connu pour avoir été le cerveau du « Casse du siècle » survenu à la Société générale de Nice, en juillet 1976. Ancien soldat de la guerre d'Indochine, partisan de l'organisation armée secrète (OAS), écrivain et photographe, il a échappé à la police française durant sa cavale qui a duré jusqu'à sa mort, après une évasion  spectaculaire.  

Albert Romain Spaggiari est né en 1932 à Laragne-Montéglin  (Hautes-Alpes) dans une famille franco-italienne. Alors qu'il n'a que trois ans, son père meurt (en 1935). Sa mère refait sa vie à Hyères (Var) où elle tient un magasin de lingerie. À l’âge de seize ans, il fugue pour rencontrer le célèbre bandit sicilien Salvatore  Giuliano. Durant ce voyage, il fait quelques rencontres avec des personnages hauts en couleur, ce qui accroît encore son admiration pour la marginalité.

En 1950, à 17 ans, il s'engage chez les parachutistes et part pour l’Indochine Française où il est affecté au 3e bataillon  de parachutistes coloniaux. Il y est deux fois blessé et une fois décoré.

C'est en 1953 en Indochine française, qu'il commence sa carrière de détrousseur. Le 31 janvier  de cette même année, il se fait remettre, avec un complice, la caisse du Milk Bar, un bordel d'Hanoï dont les tenanciers s'étaient mal comportés avec des camarades parachutistes. Il est reconnu et arrêté.

Le 17, il est condamné à 5 ans de travaux forcés  et 20 ans d'interdiction de séjour en Indochine. En novembre de la même année, il quitte l'Indochine pour la France où il rejoint Marseille et sa prison des Baumettes. Pendant son séjour carcéral, il prend des cours de chaudronnerie et de soudure.

Les travaux, qui se révèlent importants, commencent. Le premier coup de burin de creusement du tunnel est donné le . Pendant presque trois mois, une quinzaine d’hommes, dont vraisemblablement des professionnels du terrassement, empruntent, de nuit, les égouts depuis l’entrée amont de la partie couverte du fleuve Paillon portant jusqu'à 50 kg de matériel (forets, burins, masses) à travers les 3 km de trajet sinueux dans les boyaux des égouts. Ils creusent dans un sol fait de terre, de poudingue et de pierre, un tunnel de 8 m de long aboutissant directement dans la salle des coffres. Il leur faut, pour finir, percer le mur de la salle des coffres, qui fait 1,80 m d’épaisseur.

L'équipe de treize hommes, qui campe tout le week-end dans la salle des coffres, ouvre en deux jours et trois nuits, 371 coffres (sur un total de 4 000), beaucoup moins que prévu tant ils résistent au chalumeau ou au pied-de-biche. Ils prennent aussi les lingots d'or et les devises entreposés dans la « réserve » de la banque, la caisse qui alimente les distributeurs automatiques de billets. Le butin est évalué à 50 millions de francs (l'équivalent de 30 millions d'euros de l'année 2011).  

L'équipe, avant de partir, prend le soin d'effacer toute empreinte et ne laisse qu'un maigre indice qui n’aide pas la police : le message inscrit sur le mur du coffre par Spaggiari « Ni armes, ni violence et sans haine », dont toute la bande repassera à la craie chacune des lettres, histoire d'empêcher une éventuelle recherche graphologique. Néanmoins, de ce message insolite, la police déduit qu'il ne s'agit pas des pratiques habituelles des voyous du milieu traditionnel. La phrase n'avait, selon un des braqueurs « Amigo », et contrairement à ce qu'a raconté Spaggiari, aucune connotation idéologique. 

Alors qu'il est ruiné, la presse s'est lassée de ses fanfaronnades et ses dernières prestations médiatiques sont pathétiques. D'après le mensuel Le Choc du mois de , l'abbé Philippe Laguérie, alors desservant de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, a marié Albert Spaggiari avec Emilia De Sacco sur son lit de mort, Spaggiari considérant qu'« un curé, c'est forcément en soutane et ça parle latin ». Spaggiari meurt le 8, à 56 ans, d'un cancer de la gorge, alors qu'il se trouve en exil dans une ferme de Belluno, en Italie, après 12 années passées à se grimer et à fuir. Sa compagne Emilia remonte son corps en France en caravane sans éveiller les soupçons des douanes et le dépose à Hyères, chez sa mère, le 10 juin. Il est enterré à Laragne-Montéglin, dans son village natal.



 Le palais de justice et la rue de la Préfecture par laquelle Spaggiari s'enfuit après avoir sauté de l'une des fenêtres de la façade nord (façade de gauche sur la photo). 



L'immeuble de la Société générale, rue de l'Hôtel-des-Postes.



  Le Paillon passe sous le palais des expositions. C'est par cet endroit que Spaggiari et ses complices rejoignirent les égouts de la ville.







                                                l'auteur présumer du casse Albert spaggiari 







soso 



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